Modélisation

            La modélisation[1] regroupe les techniques qui recourent à l’imitation comme levier d’apprentissage d’un geste ou d’une séquence de gestes.
 
Les deux types de modélisation sont détaillés ci-dessous :
 
➔ Modélisation in vivo
➔ Modélisation vidéo
 

Modélisation in vivo

Convergence partielle

 Présentation

            La modélisation in vivo consiste à inviter l’enfant à imiter un geste ou une séquence de gestes, dans un contexte d’apprentissage. Par exemple, pour apprendre à un enfant à se laver les dents, plutôt que de lui indiquer verbalement comment se brosser les dents de façon efficace, un intervenant ou un pair peut se mettre en face de l’enfant, également muni d’une brosse à dents, en invitant l’enfant à faire les mêmes gestes que lui.

À l’Antenne

            Nous pensons également qu’il est plus facile d’apprendre en observant/imitant qu’avec l’aide d’une consigne verbale ou imagée, particulièrement pour les gestes simples ou combinés. Toutefois, nous veillons à laisser à l’enfant la possibilité de « faire sien » le modèle proposé. Ce qui compte, c’est l’appropriation d’une compétence particulière, plus que la qualité de la reproduction du modèle proposé.

 En savoir plus sur cette pratique

Charlop-Christy, M. H., Le, L., & Freeman, K. A. (2000). A comparison of video modeling with in vivo modeling for teaching children with autism. J Autism Dev Disord, 30(6), 537-552.
 
 
 

Modélisation vidéo

Convergence partielle

 Présentation

            La modélisation vidéo consiste à recourir à un modèle vidéo comme levier d’apprentissage d’un geste ou d’une séquence de gestes. Par exemple, pour apprendre à un enfant à s’habiller, plutôt que de lui indiquer verbalement les étapes de l’habillage, une vidéo lui est montrée, reprenant toutes les séquences de l’habillage.

À l’Antenne

            Des supports vidéo peuvent servir de modèle dans le contexte de certains apprentissages. Toutefois, nous veillons à l’utiliser d’une façon suffisamment souple, en soutenant les choix réalisés par l’enfant, aussi bien au niveau des modèles utilisés qu’au niveau de ce qu’il « prélève » des modèles pour s’approprier une compétence particulière.
De plus, ce passage par l’image vidéo a l’avantage de décaler le lieu de la demande qui est faite, et peut rassurer certains enfants parfois en difficulté avec ce qui leur est demandé par les personnes présentes.

 En savoir plus sur cette pratique

Noland, B. (2013). Video modeling for young children with autism spectrum disorders: A practical guide for parents and professionals. Jessica Kingsley Publishers.
 

[1] « Modeling » dans la littérature anglo-saxonne.