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De 1989 à 2008, l’Antenne a publié une revue, "Préliminaire", qui témoigne des différents aspects et problèmes que pose le travail clinique en institution. 10 numéros sont actuellement en vente (via virement bancaire).

  • Préliminaire 06: Des enfants en institution

    Editorial

    La première partie de ce numéro est clinique. Elle rassemble quelques contributions concernant le traitement, en institution, de la psychose et de la névrose. Nous introduisons ainsi par différentiation, et alors qu'il est généralement question en institution du traitement de la psychose, à la question du traitement de la névrose.

    Les différents textes de cette première partie émanent des trois institutions membres du RI3, le Réseau International des Institutions Infantiles. Il s'agit du Centre thérapeutique et de recherche de Nonette, du Courtil et de l'Antenne 110.

    La seconde partie rassemble quelques contributions théoriques qui, sous différents abords, éclairent la problématique névrotique : soit que l'hystérique se trouve différentiée de la femme, soit que la névrose se trouve envisagée comme l'un des possibles, plus ouvert que d'autres, à l'adolescence, soit encore, grâce au commentaire de quelques pages du texte de J. Lacan « La signification du phallus », que se trouve précisé ce que Lacan appelle « la marque du manque ».

    Enfin la troisième partie rassemble quelques textes qui envisagent la façon dont se nouent, à partir de l'enseignement de Lacan, psychanalyse et institution. Antonio Di Ciaccia ouvre le débat auquel nous avons demandé à quelques collègues de participer. Il s'agit de Philippe Lacadée de La Demi-Lune et de Daniel Roy de L'Hôpital de Jour pour Adolescents de Podensac, tous deux de la région de Bordeaux, et de Jean François Cottes de Nonette près de Clermont-Ferrand où nous nous retrouverons en janvier prochain pour les Secondes Journées du RI3.

    Monique Kusnierek

     

    Table des matières

    Clinique en institution

    A propos des enfants névrosés en institution (L'ANTENNE 110) - 9

    Les petits mythes de Marcel ( BRUNO DE HALLEUX, MONIQUE MAROT) - 13

    Des histoires d'armoire (MONIQUE KUSNIEREK) - 17

    Pas d'enfants sans adoption (DOMINIQUE HOLVOET) - 23

    Écriture et comportement (DANIELE ROUILLON) - 33

    Questions théoriques
    L'hystérique et La femme clinique différentielle (COLETTE SOLER) - 47

    Devenir femme, la conception d'Hélène Deutsch (SOL APARICIO) - 73

    Le manque et la marque (PIERRE NAVEAU) - 85

    Adolescent : la croyance « contre » le fantasme ? (MARIE-JEAN SAURET) - 95

    Psychanalyse et institution
    L'enfant et l'institution (ANTONIO DI CIACCIA) - 107

    Le fruit d'une orientation analytique en institution (PHILIPPE LACADÉE) - 115

    La psychose à la lettre (DANIEL ROY) - 123

    Clinique et traitement des psychoses en institution (JEAN-FRANÇOIS COTTES) - 131

    10,00 €
  • Préliminaire 07: Les objets et le manque

    Editorial

    Ce numéro est consacré à l'objet tel que le dégage la psychanalyse. Thème difficile et paradoxal puisque nous savons depuis Freud que l'objet est toujours perdu et qu'il s'agit pour chaque sujet névrosé ou psychotique de se forger une solution singulière dans son rapport à l'objet. Dans une conférence déjà ancienne(1), Éric Laurent faisait valoir combien ce thème de l'objet est essentiel pour nous qui avons la chance de nous occuper d'enfants psychotiques. Car nous avons là un accès au coeur même de l'éthique de la psychanalyse et la possibilité de saisir à quel point ces enfants sont amenés à faire fonction d'objet "petit a" pour la mère, de condensateur de jouissance. Les textes cliniques témoignent ici de cette recherche. Ils constituent la trace des travaux prononcés à l'occasion d'une après-midi d'émde organisée par la Fédération des Structures Psycho-Socio-Thérapeutiques en mars 95, à Spa. L'Antenne 110 inscrit sa présence dans le champ pédopsychiatrique belge par sa participation active à cette fédération.

    Bruno de Halleux

    NOTE : (1) Éric Laurent, « La psychose chez l'enfant dans l'enseignement de Lacan », Quarto, 9, 1983, pp. 3 - 19.

     

    Table des matières

    Clinique en institution

    À propos de l'objet pulsionnel (MONIQUE MAROT) - 9 

    À qui s'adresse-t-on en institution? (DANIELLE DEVROEDE) - 17 

    Des gestes qui parlent (JEAN-FRANÇOIS LEBRUN) - 23 

    Les objets de Tom, Daniel et Céline (FABIENNE HODY) - 29 

    Questions théoriques

    Écrire l'inconscient (ÉRIC LAURENT) - 43 

    Quelques notes sur l'aune phallique (ANTONIO DI CIACCIA) - 57 

    Les trois formes du manque d'objet (LAURE NAVEAU) - 65 

    Hans au pays des merveilles (RACHEL FAJERSZTAJN) - 79 

    Psychanalyse et institution

    Toxicomanie: question préliminaire (JEAN-LOUIS AUCREMANNE) - 93 

    Des devoirs de l'Autre manquant (PHILIPPE LA SAGNA) - 103 

    Une solution psychotique par le calcul (ALEXANDRE STEVENS) - 113 

    De la nécessité de l'institution (VIRGINIO BAIO) - 121

    10,00 €
  • Préliminaire 08: Les marques du sujet

    Préface

        Ce numéro sort de presse à l'occasion des Troisièmes Journées du Réseau International d'Institutions Infantiles, le RI3. Ces journées rassembleront, les 1 et 2 février 1997, de nombreux participants venus de bien des institutions et des contrées différentes.

       Le thème de ces journées, La pratique à plusieurs, en institution, est en préparation depuis de nombreux mois, il se retrouve d'ailleurs en filigrane d'une bonne partie des textes de ce numéro. Mais nous devrions, sur cette pratique, ses modalités, ses inventions, ses résultats, en apprendre bien davantage en février.

       Le titre de ce numéro, Les marques du sujet, s'inspire du premier des textes rassemblés. Il convient, on le verra, pour chacun d'entre eux. La question du sujet, de ce qui le marque et fait sa particularité, sont en effet, à chaque fois, mises en évidence.

       Épinglons enfin le texte d'Éric Laurent « Fils du trauma » qui constitue une remarquable introduction aux prochaines journées de l'ACF-Belgique qui se dérouleront à Liège, les 15 et 16 mars 1997, sur le thème Traumatisme et fantasme.

    Bruno de Halleux

     

    Table des matières

    Clinique en institution

    Paroles marquantes pour l'enfant (VIRGINIO BAIO) - 9

    Névrose ou psychose (BRUNO DE HALLEUX, DANIELLE DE VROEDE, MONIQUE MAROT) - 19

    Logique de la pantomime psychotique (DANIELLE DE VROEDE) - 27

    Le malheur de Sophie (MONIQUE VERHELLE) - 33

    Questions théoriques

    Fils du trauma (ÉRIC LAURENT) - 45 

    L'enfant, symptôme et témoin du malaise de la civilisation (ANTONIO DI CIACCIA) - 53

    La psychanalyse des enfants après la passe (MARIE-JEAN SAURET) - 67

    Psychanalyse et institution  

    Un petit circuit qui n'est pas un court-circuit (DIANA BERGOVOY) - 89

    Enseigne - m'en... (PHILIPPE STASSE) - 95 

    Quelle joie trouvons-nous dans ce qui fait notre travail ? (MONIQUE KUSNIEREK) - 101

    10,00 €
  • Préliminaire 09-10: La pratique à plusieurs

    Editorial

     

    Le Réseau International d’Institutions Infantiles, le RI3, fait partie du Champ freudien et il a été créé par Jacques-Alain Miller en 1992. Quatre institutions en font actuellement partie. Il s’agit de l’Antenne 110 de Bruxelles, du Courtil de Leers-Nord, du CTR de Nonette à Clermont-Ferrand et de Mish’olim de Tel-Aviv. Ces institutions reçoivent des enfants, des adolescents et des jeunes adultes psychotiques et elles s’orientent à partir de l’enseignement de Sigmund Freud et de Jacques Lacan.

    Les Troisièmes Journées de ce Réseau sur « La pratique à plusieurs, en institution » eurent lieu, à Bruxelles, les 1er et 2 février 1997. Nous en publions, dans ce numéro, les actes. 

    Nous devons à Jacques-Alain Miller d’avoir extrait de nos propositions le titre de ces Troisièmes Journées. Nous l’en remercions. Ce titre a eu la vertu de fournir une perspective à partir de laquelle nous avons pu mettre à l’étude la pratique institutionnelle où nous sommes en effet plusieurs à opérer, où nous sommes plusieurs à travailler avec le sujet psychotique.

    Si l’on en juge à partir du succès rencontré les 1er et 2 février, ce choix fut heureux. Nous y avons accueilli plus de 400 participants venus de Belgique, de France, d’Italie, de Suisse, d’Israël et d’ailleurs, et nous avons été obligés, faute de place, de refuser une centaine d’inscriptions.

    Nous reprenons dans ces actes les interventions dans l’ordre dans lequel elles ont été prononcées. Il manque le texte de Maryse Roy de l’Ile Verte à Bordeaux, qui sera publié par ailleurs, et le débat de l’après-midi du 2 février qui ne se prêtait pas à la publication. Nous avons noté, pour chacune des interventions reprises, l’institution dont elle émerge, et nous avons invité, à participer à nos débats, quelques représentants de différentes institutions proches du RI3. Nous avons qualifiés quelques-uns d’entre eux d’Extimes, selon l’expression de Jacques Lacan, et leur avons demandé de participer à l’ensemble des Journées, et d’intervenir, sur le vif, en séance plénière, pour faire part de leur avis, de leurs critiques, de leurs remarques. Nous reproduisons leurs interventions également.

    Outre l’apport clinique et scientifique de ces Journées, notons leur portée politique. Elles ont fait valoir, quant à la prise en charge des enfants psychotiques et autistes, la pertinence de l’orientation freudienne et lacanienne qui, trop souvent, ces derniers temps, se trouve mise en question.

    Nous remercions tous nos collègues et amis qui ont contribué à ce travail et permis que nous avancions. Et nous remercions tout particulièrement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes que nous recevons dans nos institutions et qui nous donnent sans cesse l’occasion d’apprendre. 

    Enfin, nous passons la main à nos amis du Courtil qui organisent les prochaines Journées du RI3. Elles auront lieu au Grand Palais de Lille, les 30 et 31 janvier 1999, sur le thème « Point d’ancrage, la création des repères subjectifs en institution »1.

    Antenne 110

    NOTE : 

    1 : Les premières Journées du RI3 furent organisées par le Courtil sur le thème 
« Désir, demande et idéal en institution », et les secondes par le CTR de Nonette sur le thème « Paroles hors discours dans l’autisme et la schizophrénie ».

     

    Table des matières

    Editorial - 7

    Entrée en matière

    Ouverture (A. Stevens) - 11

    Présentation des Journées, de leur thème 
 et du programme (M. Kusnierek) - 13

    De la fondation par Un à la pratique 
à plusieurs (A. Di Ciaccia) - 17

    De quatre institutions

    On construit un délire (D. Bergovoy) - 25

    Etre seul à plusieurs (J.-P. Rouillon) - 33

    « Je suis le roi ; vous êtes mes bouffons ! » (V. Mariage) - 41

    L’envoi au front, à plusieurs (B. de Halleux, 
M. Marot) - 49

    Table ronde La Girafe

    La pratique à plusieurs (B. Hubeau, 
F. Huvelle, B. Mottet) - 57

    La méchante bête (F. Mattozzi,
B. De Henau) - 61

    L’alphabet d’Antonia (M.-H. Calassou) - 67

    Du trop au trou (V. Servais) - 73

    « Soyez plusieurs, … Je vous prie » (P. Besserer) - 77

    Table ronde L’Eléphant

    Circuit d’une demande en institution (D. Gérard) - 85

    Je l’aime ou la déclinaison des 
 persécutions (C. Linse) - 89

    La décision du sujet (C. Carteron) - 93

    Du sujet éducable au sujet du désir (B. Goffart) - 101

    Savoir ne pas savoir ? (N. Gheysen) - 105

    Raconter l’histoire d’un enfant sans histoire (G. Caroz) - 111

    Table ronde Le Crocodile

    Une drôle d’école (F. Hemeryck-Dewachter) - 119

    Le travail à plusieurs (A. Pignon) - 125

    Un Jeune qui filait (J.-M. Molle) - 131

    « Pas tout seul avec » (Ph. Aurat) - 137

    Lettres et mots (C. Vanbeughen) - 143

    Institutions (G. Poblome) - 149

    Table ronde Le Papillon

    Une institution à l’épreuve du sujet. Le sujet à l’épreuve d’une institution (E. Streveler) - 157

    Rencontre, rupture, construction (C. Camhi) - 163

    Une scène bien remplie (J.-L. Portail) - 171

    Les neurones en vacances (R. Cecere) - 177

    Je fais bordel ! D’accord, on sera deux ! (A. Samy Dianka) - 185

    Pas d’accord ! Ça ne va pas (D. De Vroede) - 191

    Les Extimes prennent la parole

    Une drôle d’école où l’on est pas tout 
 seul avec (Ph. Lacadee) - 197

    Traitement et rhétorique (Ph. La Sagna) 201 

    Plusieurs pratiques à plusieurs (L. Naveau) - 203

    Surprises (M.-J. Sauret) - 207

    Clôture

    C’est le moment de frapper le réel (V. Baio) - 215

    15,00 €
  • Préliminaire 11: Il y a vingt-cinq ans, l'Antenne

    Editorial

     

    Il y a vingt-cinq ans, démarrait l’Antenne 110. Trois grandes personnes, cinq enfants, un projet au départ précaire et qui dure encore. Une pratique à plusieurs est née. De nouvelles institutions se créent et s’en inspirent. Préliminaire en rend compte depuis dix ans.

    Antonio Di Ciaccia a fondé l’Antenne 110 en 1974. Il ouvre ce numéro qui se divise en cinq parties.

    Une première partie, La pratique à plusieurs, ici…, évoque les débuts de la pratique de l’Antenne en 1974. Viennent ensuite quelques textes qui montrent que la même logique est à l’œuvre aujourd’hui encore. 

    Une deuxième partie, La pratique à plusieurs, là…, rassemble quelques textes écrits par des collègues d’Italie et d’Argentine avec lesquels nous partageons la même orientation.

    Une troisième partie, La pratique à plusieurs… généralisée, montre combien la pratique privée avec les sujets psychotiques gagne à s’inspirer de la pratique à plusieurs en institution.

    Dans la quatrième partie, deux témoignages indiquent que l’expérience de cette pratique peut se partager ailleurs que dans le seul champ de la psychose infantile.

    Enfin, nous publions dans une cinquième partie, Perspectives, un texte de Jacques-Alain Miller. Nous le remercions vivement d’avoir accepté cette publication.

    Parsemés dans la revue, ci et là, quelques mots et dessins des enfants. Clin d’œil au lecteur et merci aux enfants de l’Antenne de cette formidable leçon clinique qu’ils nous donnent tous les jours.

    Antenne 110

     

    Table des matières

    Il y a vingt-cinq ans (A. Di Ciaccia ) - 5

    Note éditoriale 9

    La pratique à plusieurs ici…

    Les débuts de l’Antenne (M. DAUBRESSE) 15 

    Les premiers ateliers (ANTENNE 110) - 27

    La fonction des éducateurs 
à l’Antenne (ANTENNE 110) - 59 

    Quelques bribes de conversation (J.-L. GILLET, B. PECKEL) - 77

    Contre la ségrégation, 
 une pratique à plusieurs (B. DE HALLEUX) - 81

    Des pourquoi et des parce que 
 hors discours (M. KUSNIEREK) - 89

    Le sujet et son Autre (A. DI CIACCIA) - 97

    … et là

    Produire un vide chez l’Autre (M. ERRECONDO (Rosario)) - 105

    Une prise en charge au Villone (P. CRESCINBENI, D. MARACCI (Bologne)) - 111 

    Les leçons d’Angelo et de Mattia (M. G. EGGE (Venise)) - 119

    Provocation et transmission (L. BIONDI (Rimini)) - 127

    … généralisée

    L’acte analytique orienté par la pratique à plusieurs (K. LANGELEZ) - 135

    Une pratique à plusieurs généralisée (V. BAIO) - 143

    Témoignages

    Les fruits de la passion (N. DE SMET) - 155

    Merci (C. GUSTIN) - 161

    Perspectives

    La vie et la vérité (J.-A. MILLER) - 165

    10,00 €
  • Préliminaire 12: A quoi et à qui sert une institution ?

    Editorial

     

    Le 29 janvier, l’Antenne 110 organisait une Journée d’étude à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire. Elle portait au débat la question de savoir à quoi et à qui sert une institution. Pour répondre à cette question, elle invitait des institutions qui opèrent dans des domaines les plus divers.

    L'idée de réunir ces institutions n'est pas venue de nulle part. Elle a cheminé au cours des années à partir d'une demande. Différentes institutions – écoles, crèches, maisons de quartier, maisons qui accueillent des enfants placés par le Juge, centres de jour pour enfants ou adultes, centres médico-psychologiques et centres de formation, notamment – demandaient à l’Antenne 110 de les associer à l’orientation qui est la sienne depuis sa fondation : la clinique du sujet de Sigmund Freud et de Jacques Lacan dans le cadre de «â€ˆla pratique à plusieurs ». Les rencontres furent fréquentes et sérieuses. Et de ce travail de fourmi appliquée, cette pratique à plusieurs s’est peu à peu propagée. Elle a pris une ampleur dont nous avons été les premiers surpris. Nous avons voulu le faire savoir.

    Le 29 janvier donc, quelques-unes de ces institutions témoignèrent de leur pratique auprès de plus de quatre cents personnes venues de plus d’une centaine d’institutions. Et tous ces témoignages menèrent au «â€ˆsujet ». Celui-ci, en effet, s’est imposé, il a forcé les portes, affirmé sa présence là où bien souvent il n’a pas droit de cité. De découvertes en trouvailles, il jaillissait. Il faut dire que les intervenants avaient emporté dans leur besace des matières plus légères les unes que les autres, des matières qui ne servent à rien si ce n’est au désir : de la gaîté, de la drôlerie, de l’enthousiasme… de la surprise.

    Le 29 janvier, le sujet a donc accroché. Et il a si bien accroché qu’il a donné à ceux qui étaient là – des éducateurs, des psychologues, des parents d'enfants avec lesquels nous travaillons, des psychiatres, des professeurs, des logopèdes, des assistants sociaux… – l’envie de se retrouver autour de cette clinique. Des nouveaux horizons s’ouvraient.

    Nous reproduisons ci-après, dans leur intégralité, les interventions et les discussions de cette Journée.

    Monique Kusnierek

     

    Table des matières

    Éditorial (M. Kusnierek) - 5

    Présentation de la Journée (B. de Halleux) - 9

    De l’Antenne

    St Nicolas et la poule (B. de Halleux) - 15

    Une institution et son atmosphère (A. Di Ciaccia) - 21

    Discussion -  27

    Table ronde I

    Pratique institutionnelle et clinique du sujet (A. Zenoni) - 39

    Moment de consentement (M.-L. Fressy-Meunier) - 43

    Le sujet inventif (A. Stevens) - 49

    Discussion - 53

    Table ronde II

    Comment accepter d’être enseigné
 par le sujet ? (L. Boigelot) - 63

    Mais qui est donc malmené ? (S. Matorin, P. Lejuste) - 65

    La trajectoire du sujet comme orientation (Th. Van de Wijngaert) - 69

    Rompre avec la drogue (J.-L. Aucremanne, J.-M. Josson) - 73

    Règles en déroute (I. Robert, A. Pignon) - 77

    Discussion -  81

    Table ronde III

    Speakologue (G. Caroz) - 95

    «â€ˆQui est là ? » (G. Vanderputten) - 97

    Transitions (F. Hoste, V. Wiliquet) - 101

    Maison de quartier : grand magasin de fauteuils (S. Foroughi, B. Vankelegom) - 105

    «â€ˆAllez boire un petit café…, la présidente est là » (N. De Smet) - 109

    Discussion - 113

    Conclusions (A. Di Ciaccia, V. Baio) - 123

    10,00 €
  • Préliminaire 13: Le travail avec les parents

    Editorial

     

    Souvent, le travail avec les parents est traité de manière accessoire, au détour d’une communication qui, pour l’essentiel, centre son propos sur le travail avec l’enfant.

    Nous avons voulu, pour ce numéro, procéder de manière inverse, mettre l’accent sur le travail avec les parents. Et nous avons demandé à quelques-uns de nos collègues de s’associer à nous dans cette démarche.

    Chacun d’entre eux traite la question à sa façon. Et, de l’ensemble, on le verra, il se dégage, d’une manière générale, que le travail avec les parents est essentiel à la poursuite du travail avec l’enfant.

    En préambule, nous publions un texte d’Antonio Di Ciaccia, qui étudie, à partir de l’enseignement de Jacques Lacan, les conditions qui rendent possible le travail en institution, tant avec les enfants qu’avec leurs parents.

    Monique Kusnierek

     

    Table des matières

    Note éditoriale (M. Kusnierek) - 5

    Une pratique à l’envers (A. Di Ciaccia) - 7

    À l’Antenne

    Pas sans les parents (ANTENNE 110) - 25

    Rencontres (ANTENNE 110) - 37

    À Nonette

    Le travail avec les parents : 
de la fonction de résidu à la surprise (J.-P. ROUILLON) - 49

    Au Courtil

    Un enfant à mettre sur des rails (P. BOSQUIN-CAROZ) - 63

    À Bordeaux

    L’appel du lundi matin, 11 heures (D. ROY) - 71

    Déplacements (M. ROY) - 79

    L’enfant abandonné par ses parents 
et l’institution (PH. LACADÉE) - 85

    En Italie

    Partenaire de Mario et de sa maman (D. MARACCI) - 97

    Faire une place aux parents (C. GRIGOLETTO, 
M. EGGE) - 105

    En Argentine

    Le soutien du sujet et ses résultats (M. ERRECONDO) - 113

    À l’école, dans la rue, en ville

    Histoires vécues en réunions de parents …  (N. DE SMET) - 119

    15,00 €
  • Préliminaire 14-15: Originalité et élaborations en institution

    Editorial

     

    Ce numéro reprend les actes des VIes Journées du RI3. Elles se sont déroulées au Palais des Congrès de Bruxelles le week-end des 1er et 
2 février 2003.

    Nous étions plus de 450 personnes provenant de France, d’Italie, de Suisse, d’Espagne, d’Argentine et de Belgique à participer à ces Journées.

    Les interventions témoignent d’une clinique fine, précise et subtile.

    En institution, nous sommes au cœur de la clinique, nous répondons à ce réel par notre présence. Nous y répondons par notre attention à l’élaboration du sujet, à son invention et à son traitement. 

    Le RI3 est modeste, nous dit Jean-Robert Rabanel dans son introduction. Cette modestie va de pair avec la richesse de chacune des interventions où nous découvrons le trajet, voire la solution que le sujet se donne pour se soutenir dans le lien social dont il est le plus souvent exclu.

    Les institutions du RI3, les institutions proches du RI3 sont diverses et multiples, elles reçoivent des enfants, des adolescents, des adultes. Pourtant, nous entendons dans ce multiple une orientation, un fil qui relève in fine d’une même éthique dans notre rapport avec le sujet. Virginio Baio précise ce fil rouge dans son texte.

    À côté de cette clinique riche qui nous est transmise, nous sommes sensibles à un affinement des concepts. On l’aperçoit dans le débat qui clôt les Journées, mais aussi dans chaque texte clinique : tous, à leur façon, résonnent en effet avec les concepts théoriques, même lorsque ces concepts ne sont pas explicitement dépliés. 

    Je pense notamment à cette belle expression du «â€ˆnéo-phallus » que le sujet se bricole quand le phallus lui manque. Je pense au «â€ˆvoile que le sujet tisse sur l’objet de la pulsion ». L’objet trouve ainsi un certain réglage. Je pense aussi au traitement par l’organe supplémentaire, ou au traitement par une élaboration du sujet sur le signifiant, sur l’objet ou sur la lettre. 

    Le RI3 est une émanation du Champ freudien dont Me Judith Miller, sa Présidente, a eu la gentillesse de bien vouloir ouvrir ces journées. Elle a donné à cette occasion une très belle définition du Champ freudien en plaçant le RI3 dans sa nouvelle perspective à l’intérieur du Programme International de Recherches sur la Psychanalyse d’Orientation Lacanienne (PIPOL).

    Nous avons voulu un débat avec Jean-Robert Rabanel, Alexandre Stevens et Antonio Di Ciaccia, tous trois à l’origine des institutions du RI3. La fécondité de leurs interventions nous relance dans notre travail. 

    Notons que ces Journées ont été organisées par l’équipe du Pré-Texte et celle de l’Antenne 110. Nathalie Gheysen et Monique Kusnierek ont chacune joué un rôle de pierre d’angle, la première pour l’organisation des Journées, la deuxième pour l’exigence scientifique des travaux rassemblés ici.

    À vous maintenant, cher lecteur, de découvrir dans chaque texte la perle originale qu’il recèle…

    Bruno de Halleux

     

    Table des matières

    éditorial - 7

    Entrée en matière 

    Présentation du Champ freudien - J. Miller - 11

    Partenaires d’une énonciation originale - V. Baio - 15

    De quelques institutions

    De Mad News à l'Écho du clapier, et retour ! -M. Grollier (Hôpital de Podensac) - 23

    L’enfant aux deux sacs - N. Purgato (Antenna 112) - 29

    D’un partenaire… à un autre -  D. De Vroede (Antenne 110) - 33

    Un monde un peu plus supportable -  C. Chord et M. Delberghe (Île Verte) - 39

    Sophie et les potirons - É. Lambeau, N. Lesnicki, é. Streveler (Enaden) - 45

    Une Mouche ! - P. Bosquin-Caroz (Courtil) - 51

    Table ronde Cerceau

    Aidez-moi, je n’y arrive pas ! - I. Abgrall (Demi-Lune) - 59

    Jean, l’enfant de la dictée - J.-P. Bernard, M.-L. Binot, J. Tilkin (CTAE) - 63

    Bonjour, je suis la maman de Naftali… - O. Bichovski (Misholim) - 67

    Entre continuité et nouveauté - A. Debecker (Prélude) - 71

    « Trouver dans l’impasse même d’une situation la force vive de l’intervention » - S. Matorin et P. Lejuste (Foyer) 75

    Un jeune homme qui vient de loin - P. Torrecuso (Courtil) - 79

    Table ronde Le cheval bâton

    Attilio, l’enfant aux pierres magiques L. Biondi (Casa Clementini) - 85

    De Bambi à l'écrit B. Boudard (Antenne 110) - 89

    La Gravure : un traitement de la jouissance qui ne passe pas par le sens - S. Borkowski et I. Robert (Wops) - 93

    Du pull-over… au jacuzzi - C. Gilliot et N. van Gelder (Parhélie) - 99

    Ça veut dire quoi « ça ne veut rien dire ? » - P.-Y. Gosset (Courtil) - 103

    Mon père ne comprend pas - B. Longo (Réflexe) - 107

    Table ronde Saute-mouton

    Accompagnement et élaboration en institution - K. Delid et J.-M. Josson (Enaden) - 113

    Les aménagements d’Henri - A. Deswijsen (Petite Maison) - 117

    Le surmoi : ce maître sévère... est un petit farceur ! - B. Fratura (Courtil) - 121

    Une rencontre sur le départ - C. Hailliez (Wops) - 125

    Moïse - D. Rouillon (Nonette) - 129 

    L’emploi du temps - R. Silski (Foyer) - 133

    Table ronde Gredindelle

    Les portes de Serge - A. Derdek (Hôpital d’Aubervilliers) - 139

    Gustavo et la différence sexuelle - M. Errecondo (Equipo 111) - 143

    Bilbo et le dinosaure - P. Godfrin (Goélands) - 147

    De l’injonction à l’initiative - F. Huvelle (Pré-Texte) - 151

    Le légionnaire et l’assistant social - C. Richard (Courtil) - 155

    Lecture

    Enfants, adultes : quelle différence dans la pratique ? - D. Haarscher - 161

    Dialogue

    Parcours

    J. Miller avec M. Strakhov 167

    Débat

    Quel enseignement retirez-vous de ces Journées ? - A. Di Ciaccia, J.-R. Rabanel, A. Stevens - 173

    25,00 €
  • Préliminaire 16: D'une rééducation et ses préliminaires

    Editorial

     

    Le concept de rééducation se trouve au centre de ce numéro de Préliminaire.

    La première partie, consacrée à notre «â€ˆprogramme de rééducation », a été écrite pour répondre aux questions de notre organisme subsidiant : «â€ˆQue faites-vous, concrètement, avec ces enfants ? » et «â€ˆSeriez-vous prêts à publier ce programme dans votre revue, Préliminaire ? » C’est désormais chose faite. Le lecteur découvrira avec plaisir que la rééducation peut se décliner de multiples façons. La nôtre répond à la définition que Lacan donne de la clinique, comme un réel impossible à supporter. Elle se distingue de la méthode Teacch et du courant cognitivo-comportementaliste car notre notion de la rééducation prend en compte le sujet marqué par le manque et le désir, ce qui le rend inapte à être totalement éduqué, contrôlé, normé.

    Les détours nécessaires aux ateliers présentés dans la seconde partie témoignent de façon originale des modalités d’une offre homogène aux difficultés de chaque enfant. 

    La troisième partie expose à partir de l’analyse du trajet de deux enfants la structure clinique de leurs positions subjectives. Nous avons repris la discussion précieuse qui avait suivi la présentation d’Elias avec Jean-Claude Maleval, membre de notre comité scientifique et professeur de psychopathologie à l’Université de Rennes. 

    Les deux dernières parties, l’une relevant de l’enseignement et l’autre de la biologie, proviennent d’auteurs extérieurs à l’Antenne 110 - et pourtant proches. «â€ˆDu silence des salives aux Chants tatoués » est le texte de Noëlle De Smet, une enseignante géniale et inventive. Dans le champ de l’apprentissage, son travail nous apparaît comme une leçon pour certains de nos ateliers «â€ˆrééducatifs ». Le dernier, celui d’Eric Costers, est un écrit qui fait suite à une invitation à l’Antenne 110 d’un spécialiste des questions génétiques. Nous voulions l’entendre sur cette question délicate de l’étiologie des maladies mentales et notamment de l’autisme. Sa réponse remet en question beaucoup d’idées toutes faites. 

    De bout en bout, ce numéro se lit d’une traite. Peut-être, parce que chacun de ces textes porte la marque d’un savoir y faire avec cet impossible de la clinique. Ce savoir n’est pas universel, il est particulier. Il se noue de façon topologique avec ce que Lacan appelle l’inscientia, qu’il distingue de l’inscitia, l’ignorance brute. L’inscientia, nécessaire au clinicien pour qu’un savoir du sujet surgisse, «â€ˆc’est le non-savoir constitué comme tel, comme vide, comme appel du vide au centre du savoir1. »

    Bruno de Halleux,
directeur thérapeutique de l’Antenne 110  

    NOTE: (1) J. Lacan, Le séminaire. Livre VIII. Le transfert, Seuil, Paris, 2001, p. 190.

     

    Table des matières

    Note éditoriale par B. de Halleux -  7

    Une rééducation et ses préliminaires

    Introduction par A. Stevens -  11

    Un programme ? Pas sans le sujet. -  Antenne 110 -  17

    • I. Comment travaillons-nous à l’Antenne ?

    1. Rééducation : les ateliers - Axe d’élaboration - Axe de socialisation - Axe d’apprentissage

    2. Rééducation : en ateliers et hors ateliers - Leur apprendre l’autonomie - Etre toujours à l’écoute

    3. Rééducation individualisée - Travail individualisé mais en groupe - Individualisation du travail : méthode non standardisée

    4. Rééducation : le détour par la demande

    5. A la base de la rééducation : ne pas interpréter mais chercher la logique

    6. Rééducation : comment faire sens ?

    7. Rééducation : avec une marge

    • II. 
Comment nous situons-nous par rapport à la méthode Teacch 
et aux autres méthodes comportementalistes ?

    1. Rééducation individualisée

    2. Rééducation : en ateliers et hors ateliers

    3. A la base de la rééducation : ne pas interpréter mais chercher la logique

    4. Rééducation : comment faire sens ?

    5. Rééducation : avec une marge

     Quelques ateliers et leurs détours

    I. Classe d’accueil -  Ch. De Meulenaere -  41

    II. L’atelier « cabane » -  J.-L. Gillet -  47

    III. La Star Academy à l’Antenne 110 -  G. Possoz et N. Khouwayer -  51

    IV. L’atelier « ordinateur » -  B. Boudard -  57

    Avancées pour un sujet

    I. L’agressivité de Jérémy -  S. Harckman -  67

    II. Usages de l’imaginaire -  D. De Vroede -  71

    Discussion -  J.-C. Maleval -  77

    Pour un enseignement affranchi

    Du silence des salives aux « Chants Tatoués » -  N. De Smet -  83

    Et les gènes ? Qu’en dit la science ?

    « C’est génétique ! » -  E. Costers -  93

    15,00 €
  • Préliminaire 17: Pratique plurielle, Désir singulier

    Editorial

       Pratique plurielle, désir singulier : ce numéro 17 de Préliminaire, à qui s’adresse-t-il ? En premier lieu, il s’adresse aux personnes qui composent l’équipe de l’Antenne 110. Mettre par écrit les difficultés que l’on rencontre ou les trouvailles que l’on expérimente dans la pratique produit un texte qui se prête à la réflexion, à la discussion, voire à une forme particulière de contrôle. Ce numéro s’adresse ensuite aux collègues qui partagent dans d’autres institutions ou dans des cabinets privés la charge d’un travail si délicat, si difficile et si plein de responsabilité que comportent la tentative d’approche, la perspective d’une éclosion de la position subjective, la possibilité d’une inscription dans le monde social d’enfants et d’adolescents marqués par des troubles graves de la personnalité ou bien par l’autisme. Il s’agit là d’une manière d’informer mais aussi de se prêter au jugement, ou encore à la critique de la part de collègues qui ont des responsabilités semblables. Ce numéro s’adresse finalement aux parents des enfants que l’Antenne 110 accueille. Leur aide est toujours précieuse et la compréhension d’une méthode de travail favorise un climat serein et constructif qui élargit les chances d’une réinscription de ces enfants et adolescents dans un monde qu’ils ont perçu comme hostile.

       Pourtant, j’aime penser que ce numéro s’adresse aussi à ceux qui ont le pouvoir de décider. J’entends par là ceux qui ont le pouvoir de décider par rapport à la politique actuelle concernant ces jeunes personnes qui sont dans la situation de ne pas pouvoir partager entièrement le monde de leurs copains et qui sont obligés de vivre dans un monde à part et bien protégé : les enfants et les adolescents dont l’Antenne 110 et bien d’autres institutions s’occupent.

       Or, ceux qui ont le pouvoir de décider, dans la société où nous vivons, se retrouvent à plusieurs niveaux. Il y a le niveau qui est composé par ceux qui ont le pouvoir de décider parce qu’ils ont été démocratiquement élus aux instances législatives suprêmes et dont le droit et le devoir sont de promulguer les lois qui régissent la vie de la nation. Puis, il y a le niveau de ceux qui ont le pouvoir de décider parce que leur tâche est celle de rendre exécutives les lois elles-mêmes, tâche qui revient aux instances gouvernementales. Il y a enfin un troisième niveau, composé par les personnes dont la tâche est l’administration de l’Etat, à savoir l’organisation des règlements pour que les lois soient applicables et opératoires. Voilà donc esquissé le triple niveau de ce que l’on appelle la vie politique et administrative.

       Mais comment les politiques et les administratifs font-ils pour prendre leurs décisions ? Platon préconisait, dans sa République, que les personnes en cause aient ce qu’il faut de sagesse, d’intelligence et de prudence, couronnées, comme on le souhaite toujours, de justice équitable. Peut-être cela aurait-il été suffisant du temps de Platon, bien que nous sachions trop bien le degré d’utopie, voire de dérision, dans le propos du philosophe lui-même. De toute façon, dans notre monde à nous, les coordonnées platoniciennes ne sont plus suffisantes. Il est obligatoire d’avoir recours à la science, celle qui ne se confond pas avec les opinions, toujours passablement vraies et fausses à la fois. La science et les hommes de science : voilà repérés les experts pour éclairer ceux qui ont le pouvoir de décider. Pourtant, qu’ils n’oublient pas – je parle aux politiciens et aux administratifs – que la science pour être telle ne se cantonne pas dans un savoir qui serait autoréférentiel : elle requiert, de sa propre nature, la discussion publique, le débat ouvert, le doute en son sein. C’est la raison pour laquelle à propos d’arguments si délicats comme ceux qui concernent la vie et la santé, il ne suffit pas de confier la solution à des soit-disant experts. Problème crucial de nos jours où nous savons tous que ce que l’on appelle le discours de la science est devenu un domaine particulier d’un autre discours, à savoir le discours économique. Aujourd’hui, en fait, la science est un facteur de l’économie.

       A toutes ces personnes, nous adressons ce numéro de Préliminaire. Il s’agit d’un ensemble de travaux faits sur le terrain par les membres d’une équipe, qui, informés de ce que la psychanalyse enseigne de la structure de l’être humain, de ses difficultés et des moyens pour y faire face, mettent en oeuvre leur savoir-faire, chacun dans le style qui lui est propre, tout en partageant le même désir avec la perspective que chaque enfant et adolescent dont ils ont la charge puisse se retrouver sujet de sa vie, de son histoire et de son monde.

    Antonio Di Caccia 

     

    Table des matières

    Note éditoriale par Antonio di Ciaccia - 7

    Clinique pragmatique en institution

    La valise à trouvailles (Françoise Dewachter) - 13

    Amorce d'une séparation (Sabine Harckman) - 21

    Rencontre provoquée (Chantal De Meulenaere) - 27

    Est-ce que toutes les personnes de la planète s'appellent Nina ? (Béatrice Boudard) - 33

    Un père sévère ne suffit pas (Sina Foroughi) - 43

    Votre loi, c'est du toc (Pierre Jacobs) - 49

    Espace et discontinuités (Cédric Detienne) - 55

    Psychanalyse et institution

    Lorsque l'enfant consent à l'Autre (Danielle De Vroede) - 71

    La sauvegarde de la psychanalyse appliquée en institution (Bruno de Halleux) - 81

    Scuola e psicoanalisi

    Une école où l'on compte... jusqu'à quatre ! (Virginio Baio) - 89

    Les billes (Noëlle De Smet) - 95

    La Chimère (Claire Piette) - 101

    Echos d'ailleurs

    A propos de La cura del bambino autistico de Martin Egge : La pratique à plusieurs (Fernando Mattozzi) - 115

    A propos de Sortir de l'autisme de Jacqueline Berger : L'autisme, une maladie du lien (Hélène Van Kerckhove) - 119

    15,00 €